Art, tracés & astuces de reproduction

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Dans toutes les époques… les hommes ont tenté d’immortaliser une partie de leur vie et de leurs émotions… et le dessin est né. Je vous propose de suivre au fil des temps la manière dont l’Artiste travaillait et s’organisait…

Art pariétal et rupestre à la préhistoire

A l’époque préhistorique  où le langage n’était pas connu, les fresques murales et dessins sur écorce transmettaient aussi d’une génération à l’autre un précieux savoir.

Tout dessin supposait une réflexion préalable puisqu’il a fallu trouver le support mais aussi le pigment puis broyer celui-ci en veillant à ce qu’il se conserve dans le temps. Qu’il s’agisse de dessins gravés ou peints, les hommes préhistoriques utilisaient au mieux les rares surfaces qu’ils avaient à disposition, généralement des grottes (un support moins connu… l’os). Qui dit « rare surface » dit aussi superposition. D’ailleurs même dans des temps plus récents, dans leurs études les Artistes ont souvent superposé différents travaux pour limiter leurs frais…

Pourquoi des grottes ? tout d’abord pour préserver leurs dessins, mais aussi, plus concrètement, parce qu’à l’époque un artiste qui aurait travaillé en plein air se serait aussitôt fait attaquer par un animal aux crocs acérés… Les dessins & gravures préhistoriques diffèrent beaucoup selon les régions géographiques et déjà à l’époque chaque contrée avait son style propre.  Les artistes de la préhistoire faisaient également du modelage mais peu d’objets ont pu être préservés jusqu’à nos jours. Les artistes de la préhistoire maîtrisaient déjà le travail en négatif, le travail en monochrome, bichrome ou polychrome, mais aussi le pointillisme, l’art par les empreintes.

La technique utilisée pouvait être le doigt, la main, le soufflé, le pochoir et l’utilisation d’ombres « chinoises » pour reproduire un tracé juste dans une zone exigeant que l’on travaille sans pouvoir prendre le recul nécessaire. (ceux qui auront déja peint couché sur un échaffaudage sauront de quoi je parle…).

Les Artistes préhistoriques s’éclairaient à la torche et aux lampes à graisse faciles à fabriquer avec une mèche animale ou végétale. J’ai appris à en fabriquer…
Le feu faisait partie intégrante de leur vie (et la préservait même)…  du coup ils apprirent très vite à utiliser les ombres dans leurs fresques. Très controversée par les puristes, cette réalité (car c’est plus qu’une théorie) n’exclut cependant pas la Créativité puisque pour projeter un mammouth au mur il fallait d’abord le modeler sur un support plus petit… Il faut donc voir les choses avec réalisme et féliciter nos Ancêtres d’avoir su exploiter un travail de création au point de le réutiliser plusieurs fois. Chose que nous faisons couramment de nos jours sans que personne ne s’en offusque (exemple : un artiste qui vend des produits dérivés reprenant ses créations). L’avantage indéniable d’une telle « projection » d’ombres… est que sur une surface comportant déjà d’innombrables tracés, l’Artiste y voyait clair par rapport à la nouvelle création s’y superposant. Il pouvait facilement créer des scènes de chasse… ou relater des histoires chamaniques pour ses descendants. Plus tard des symboles viendront s’y greffer…

post-préhistoire

L’âge de la pierre, du bronze, du fer  et les périodes plus récentes qui s’en suivirent amena une série de changement tant au niveau du mode de vie que du mode de pensées et naturellement de l’Art.

Il est communément admis que l’homme entra dans l’histoire avec la création de l’écriture, ce moyen de communication est aussi associé à l’invention du papyrus, du parchemin puis du papier. 

Ce fut  petit à petit la naissance des créations artistiques telles que nous les connaissons… avec :

> en Orient le Calame, la plume d’oiseau et le pinceau
> chez les Romains des pointes métalliques enduites de pigments
> en France les plumes
> puis un peu partout les pinceaux.


Naquirent ensuite les notions de perspective… et l’établissement des règles permettant un rendu juste.

Au 15ème siècle vit naître des Génies et j’admire énormément les travaux du florentin Léonard de Vinci.  Je pense sincèrement que son immense talent restera à jamais inégalé. Cet Artiste faisait de magnifiques études et des copies de ses travaux furent par suite réutilisés par d’autres artistes… ce qui nous montre que vraiment… à toutes les époques, les techniques de reproduction d’un bon travail furent ré-utilisées. Mais le but essentiel de ces astuces de reproduction est et reste le travail en série !

Albrecht Dürer écrivit en 1525 un traité sur la perspective intitulé : « Underweysung der Messung mit dem Zirckel und Richtscheyt »mais cela ne l’a pas empêché dans ses dessins de se servir de toutes les astuces possibles et imaginables comme en témoignent ces deux gravures le montrant au travail (images publiques) :


Au 16ème siècle les Artistes-Peintres visaient avant tout l’efficacité, ils n’avaient pas à prouver qu’ils savaient dessiner (et il le savaient même très bien).
Le 17ème Siècle connu la création et l’essort de plein de nouvelles techniques dont certaines furent élaborées par des artistes célèbres comme par exemple Rembrand, Nicolas Poussin

L’utilisation d’astuces naquit avec ce que je nommerais les « productions artistiques ».

La chambre noire fut rendue « portative » et permit aux Artistes du 16ème et 17ème siècle de reproduire plus facilement leurs sujets.

Je pense très sincèrement que tous ces  Artistes avaient largement les bases nécessaires pour dessiner eux-mêmes de manière juste le(s) sujet(s) qu’ils avaient sous les yeux mais que pour gagner du temps (produire « plus » en moins de temps) ils ont eu recours ponctuellement aux systèmes dont à leur époque ils pouvaient disposer. J’évoquerai ultérieurement les avantages et inconvénients pour l’Artiste de s’en servir, cet article-ci se veut neutre et documentaire.

Voici quelques Artistes qui ont largement et de manière vérifiable utilisé des astuces de reproduction sont :
> les artistes égyptiens (agrandissement au carreau)
> Giovanni Battista Naldini (mise au carreau)
> INGRES (calque)
> DEGAS (calque par fusain ou transfert du fusain sur papier humide)
> DÜRRER
……………….

Selon la nature de son travail, et son âge… l’Artiste moderne a le choix entre différentes techniques

J’évoquerai ultérieurement la question d’éthique et les avantages & inconvénients de se servir (ou PAS) de ces méthodes mais il paraît important de rappeler que de tous temps cela fut fait.

Article actualisé le13 janvier 2021

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Modèles vivants pour nu académique

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Article mis à jour le 07 mars 2016



autres « photos » ici

En tant qu’Artiste je dessine bien entendu régulièrement des gens dans les endroits publics, jusqu’ici aucun souci.

Là où cela se complique c’est lorsque pour les besoins de l’étude académique du dessin, il faut un modèle vivant habillé juste de sa peau.

C’est l’occasion pour tout artiste ayant déjà des notions de canons et d’anatomie musculaire de s’imprégner des structures humaines jusqu’à ensuite pouvoir les restituer correctement, et à long terme par coeur sans aucun modèle et dans n’importe quelle position.

Discipline enseignée aux Beaux Arts mais aussi en cours privés, le dessin sur modèle vivant nécessite un atelier approprié, mais surtout la présence d’un modèle professionnel qui sait sans que l’on ait besoin de le lui expliquer, quelle position prendre lorsque toutes les 5 ou 10 mn on lui dit « pause suivante ». C’est un métier et sur le terrain j’ai pu me rendre compte qu’il n’est pas facile et physiquement parfois dur, certaines poses n’étant pas de tout repos.

En ce moment, les modèles de tous pays tendent à se regrouper pour qu’on reconnaisse officiellement ce métier. Le modèle devrait en effet avoir un statut de salarié comme un travailleur en intérim-pour-une-entreprise, avec des avantages sociaux, des conditions de travail normalisées, et tous les autres avantages d’un salarié dans le monde du travail.

La tendance actuelle est que les modèles se regroupent au niveau national et international pour être reconnus en tant que professionnels mais aussi pour mettre en place leurs droits.
Autour de cette action s’articulent les cours et les marathons des artistes, les plus talentueux se lançant parfois mutuellement des défis… mais avant tout par passion pour les lignes et les courbes à mettre sur le papier mais aussi à sculpter en pauses plus longues.

Les professeurs donnant régulièrement des cours sur les nus académiques n’ont quant à eux pas à courir après les modèles, ils reçoivent régulièrement des « offres » et peuvent faire leurs choix en fonction des critères recherchés pour l’apprentissage de cette discipline techniquement assez difficile. Je rappelle ici que cela n’a strictement RIEN de pornographique, il s’agit de dessiner avant tout les « raccourcis » de manière à donner de la profondeur à l’oeuvre. Les raccourcis sont au corps ce que la perspective est au bâtiments… Pour ma part je ne fais aucune différence entre dessiner un vase… et un corps sauf que parfois… le caractère du modèle se reflète dans le dessin et c’est particulièrement chouette.

La différence c’est que les écoles publiques exigent toujours un très grand professionnalisme, alors que les ateliers privés sont moins exigeants. Les pauses courtes par lesquelles on commence généralement pour aller à l’essentiel et s’assouplir, sont faciles à tenir pour un modèle, les pauses longues sont très difficiles surtout que pour une œuvre de qualité il faut compter en moyenne sept heures de pause immobile. C’est physiquement contraignant : pas question d’éternuer ou de se gratter la tête pendant la pose.

Un modèle faisant plusieurs poses de 30 mn par jour… a des courbatures le lendemain… il gagne donc à être sportif. Certains modèles se recrutent également… chez les marins, habitués à travailler avec leur corps. Au niveau du planning il faut donc que les modèles sachent parfaitement combien ils peuvent endurer en une journée et ce qu’ils feront le lendemain. Le salaire horaire moyen de 20 € l’heure (brut) se justifie donc aussi par le fait qu’un modèle n’est pas opérationnel huit heures par jour tous les jours ! Les modèles que je connais ont par conséquent tous un travail salarié classique parallèle à cette activité artistique. Les revenus issus de ce type d’activité sont bien évidemment à déclarer au fisc, ça va de soi, mais je préfère le préciser. Les écoles fournissent généralement des papiers officiels au modèle. Pour le privé c’est moins vérifiable mais le professionnel sérieux le fera également et ceci pour deux raisons : pour se mettre en règle et aussi pour pouvoir déduire les sommes versées au modèle de ses frais professionnels s’il fonctionne au régime de déclaration-contrôlée.

La France est sans doute le pays où l’ingratitude envers le statut de « modèle » est la plus forte… Dans certains pays, en une semaine de travail intensif, un bon modèle peut se faire 1.500 € (source = nouvel observateur). En France, le modèle est parfois payé à la séance ce qui du coup diminue de beaucoup les revenus, une séance durant deux heures dans le public et bien plus longtemps voire la soirée dans le privé : le modèle risque donc de rentrer fatigué et de n’avoir en poche qu’une quarantaine d’euros à tout casser… ce qui n’est pas toujours motivant sachant que le lendemain à cause des courbatures il ne pourra faire que du temps partiel… ou rien du tout.

Dans certains pays, les modèles ont un pourboire sous forme de « cornet ». J’ai vu pour ma part des Artistes offrir leur dessin au modèle, ce qui fait plaisir également.

Cela reste malgré tout un métier précaire au même titre que tous les intermittents du spectacle ou les intérimaires en Entreprise. Avec parfois des primes mais cela ne saurait compenser la sécurité d’un emploi plus stable…

On peut par contre être modèle à tout âge et avec toutes les corpulences. A titre d’exemple, une femme enceinte est très intéressante à dessiner.

Le modèle qui débute aura aussi intérêt à s’assurer, si on demande ses services dans le privé, qu’il s’agit bien d’une séance de dessin et de rien d’autre. Il vaut alors mieux aller dans une école de dessin pour proposer ses services. Et vice-versa, les artistes se voient également proposer parfois autre chose que la prestation purement artistique et se doivent alors de faire preuve de discernement et de professionalisme.

Un professeur qui veut organiser une séance « modèle vivant » se doit de connaître à l’avance le nombre minimum d’élèves et souvent ce problème est résolu par un règlement à l’année et en avance. Le coût de ces cours est assez variable selon qu’il s’agisse d’un cours officiel et public.
Les prix actuels sont d’environ 400 € l’année (universitaire) à raison d’une séance par semaine, ceci en Province bien sûr contre 40 € la séance en région parisienne ! Pour les ateliers publics les prix sont généralement calculés en référencement « T+N° (souvent 7) ». Il faut donc diviser son quotient familial par douze puis par le nombre de parts, pour connaître le prix du cours.
Ce référencement peut ou pas être assorti d’un supplément en fonction du modèle et de la mise en scène exigée par une pose. Une année universitaire de cours sur Paris vaut entre mille et deux mille Euros ce qui bien sûr n’est pas à la portée de tous… parfois il faut négocier des forfaits ou avoir recours aux ateliers privés. Il peut aussi arriver que ces derniers soient plus chers…. il n’y a pas de réglementation fixe (hélas).

En raison de ce coût auxquels se rajoutent pour les élèves (tout comme pour les modèles) d’importants frais de transport pouvant aller jusqu’à doubler les frais engagés… il me paraît nécessaire de souligner que pour aborder ce type de cours il faut au minimum être à même de :

  • dessiner de mémoire un visage de face et de profil en respectant les canons
  • dessiner de mémoire un homme et une femme debout, en respectant les canons
  • avoir étudié l’anatomie osseuse et musculaire
  • avoir déjà dessiné des parties isolées du corps tel que main, pied, jambes…
  • pouvoir physiquement dessiner debout ou sur un petit tabouret pas confortable
  • accepter de faire à la maison des exercices entre les séances afin de progreser régulièrement
  • maîtriser les contrejours, les lumières & ombres, les effets spéciaux
  • savoir se passer de pige en ne perdant PAS le sens des proportions
  • savoir voir en volumes et mettre sur du papier à deux dimensions un sujet à trois dimensions

Les techniques dites sèches conviennent aux études nécessitant un déplacement car il y a alors peu de matériel à emmener. Pour les pauses de longueur moyenne (20/30 mn) on peut risquer l’aquarelle. Du plus bel effet aussi pour qui maîtrise déjà tous les points énumérés plus haut… le calame et trois encres différentes. Et bien sûr rien n’interdit l’acrylique ou l’huile mais il faut alors des pauses plus longues.

nb. : suite à quelques « demandes » je rappelle ici que je ne fais absolument pas l’interface entre des dessinateurs en herbe et des modèles… à chacun(e) de trouver les siens.

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Saint Jean de Saverne – exposition

Pendant qu’à Aiguillon se déroule le 6ème festival international d’Aquarelle, avec de prestigieux invités d’honneur, dans le Bas-Rhin il y a également eu une belle exposition régionale. Voyez plutôt…

Située près du Mont Saint Michel, la sympathique ville de Saint Jean de Saverne est riche en histoire et en vestiges du passé. Au niveau culturel c’est hyper intéressant. Petit bémol, cette charmante commune est inaccessible via les transports en commun.

Affiche officielle :
Afficher perso car sinon l’aquarelle est noyée dans la masse.
Cette affiche a eu beaucoup de succès !

Je remercie les organisateurs car ce fut extrêment agréable d’arriver et de trouver non seulement les grilles en place, mais déjà recouvertes de papier de bonne qualité. Pour un artiste-pro cela représente un gain de temps d’au moins deux heures ! L’accueil fut exceptionnement chaleureux, les co-exposants également, et le public encore plus !

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dernière mise à jour le 13 janvier 2021

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Faire 3 arcs avec 1 seule ouverture de compas

Voici un moyen simple d’arriver à dessiner trois arcs plein-ceintre avec une seule ouverture de compas. Autrefois, les architectes étaient avant tout des Praticiens et ils traçaient leurs épures (tracés) directement sur place ce qui nécessitait une importante surface. De ce dessin sur sol plat partaient les fondations puis les murs principaux. L’épure servait aussi à concevoir le ceintre supportant l’arche.

De la même manière, en dessin, nous avons souvent intérêt à partir du sol pour avoir une construction juste…

Un raccourci qui permet de gagner à la fois du temps et de la place consiste à :

  1. partir d’un segment marqué sur mon exemple en brun
  2. poser la pointe du compas en « O », et la partie qui trace en O1 (ce qui nous donne l’écartement à garder)
  3. tracer vers la gauche le demi-cercle, on obtient O2.
  4. O1 à O2 déterminent donc le segment sur lequel repose notre arc.
  5. En gardant l’écartement initial, poser la pointe du compas sur O2 et en partant de O, tracer l’arc O-O3. On a les points d’un triangle équilatéral. De O3 descendre une verticale (au fil à plomb vers le sol donc ici vers notre segment) ce qui nous donne le point A. On notera en passant que A divise en deux parties égales le segment O2 à O.
  6. Poser la pointe du compas sur A et tracer l’arc suivant. Le point d’arrivée sur le segment de départ s’appellera B. Descendre H… divisera en deux O2-B et donne C.
  7. Remonter O. à l’équerre donne D. qui bien sûr divise l’arc le plus grand. Vous pouvez ranger votre compas… Prenez-en bien soin. Ma boîte à compas-techniques  s’est transmise de génération en génération dans ma famille… et elle n’a pas de prix.

Facultatif :
> colorier l’arc O2-O-O3.
> colorier l’arc O2-B-O4.
> colorier l’arc O2-O1-D.

En langage architectural on parlera souvent de tiers-point. C’est le Compagnon Villars de Honnecourt  et son génie mérite toute notre admiration.
Nostalgie des époques passées… snif.

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raffrîchi le 13 janvier 2021

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Dessiner une étoile à cinq branches

En cette fin du mois de septembre, un Artiste peut se retrouver confronté à la fois à l’illustration de la journée européenne de la culture juive et la préparation des cartes pour le Noël des catholiques…

Il est donc sympa de réviser comment, il y a longtemps en cours, nous avons appris à dessiner des étoiles à CINQ branches. Voici une à une les étapes nécessaires. Munissez-vous d’un crayon, d’un compas et d’une équerre :

Une fois qu’on a compris le système on peut s’en dessiner de toutes les tailles et garder les « canevas » pour tout type de travail.

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article toujours d’actualité… 13 janiver 2021

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ART’HEIM 2013 – EXPOSITION ARTISTIQUE

Le week-end du 28 au 29 septembre 2013, la Halle aux Houblons de HAGUENAU ouvre à nouveau ses portes pour l’exposition maintenant connue…

J’ai trouvé que les Aquarellistes ne sont pas assez mis en valeur à cette exposition… qui regroupe des bijoux, articles-santé, photos, sculptures, acryliques, huiles, travaux en bois etc… et le public l’an dernier n’était pas composé de connaisseurs… dommage.

Les Aquarellistes ont un moment laissé cette exposition de côté mais recommencent à y exposer. Expérons que le vent tournera favorablement… car les frais sont importants et on ne peut pas en permanence exposer à perte…

Affiche officielle :


Liens :

> Site officiel Ville de Haguenau
> SNCF – Haguenau
> page « musée » pour optimiser la visite de la ville

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l’événement n’a plus lieu – article actualisé le 13 janvier 2021

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Dessiner les ogives, méthode simple et précise

Que je sois en route pour dessiner, peindre, faire des photos ou tout simplement pour admirer les belles oeuvres architecturales, mon regard se porte souvent sur les ogives et les merveilleuses sensations qu’elles engendrent lorsqu’elles se succèdent, formant des voûtes sur croisées ou d’autres merveilles…

Si on veut dessiner une ogive assez large, c’est assez simple.
Voyez plutôt :

La méthode supra part d’un triangle dessiné au hasard.

Celle qui vient va partir de mesures précises qui elles vont déterminer le triangle, nuance !

raffraîchi le 13 janvier 2021

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Exposition au Mille-Club

Aquarelles | photos | Vente & location de tableaux | Workshops

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La 25ème  fête de la myrtille organisée par la Maison des Jeunes et de la Culture, ayant provoqué une grande affluence à Dambach (photos & clip ici) je me suis associée aux écrivains/romanciers locaux pour exposer au MILLE-CLUB, un local moderne et agréable que j’ai beaucoup aimé.

Voici quelques photos en vrac de mon stand et de quelques visiteurs (certaines photos ont été floutées pour préserver leur anonymat)


Fort belle journée… mis à part le fait que des jeunes gens ont fait un gros plan de mes oeuvres pour sans doute les copier… Je rappelle donc ici que mes créations sont toutes sous copiryght et que toute indélicatesse sera sanctionnée par la Loi.

relu avec nostalgie le 13 janvier 2021

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NAMUR salon aquarelle | 13ème biennale 2013

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La 13ème Biennale internationale de l’aquarelle s’est tenue du 18 mai au 2 juin 2013 à Namur avec un invité d’honneur de renom, Pierre CHARIOT, qui a entr’autre enseigné l’aquarelle à la Reine Paola.

Des démonstrations permettent aux artistes avertis de glaner quelques conseils et aux autres de prendre goût à ce médium très technique. Cette biennale a retenu les démonstrateurs suivants, dont j’en connais personnellement quelques-uns :

Luc Drappier
Fernand Thienpondt
Laurence Ghislain
Annick Perreaux
Patrick Pichon
Aline Gason
Martine Van Parijs
Bernadette Galle
Guy Gruwier
Wen Ming Xin
Cao Bei An
Piet Van Aken
Christiane Javaux
Dominique Ampe
Stéphane Heurion
Jef Bertels
Slawa Prischedko
Laurie Breda
Jean-Luc Dossche pour W&N
+ école d’aquarelle de Namur

En matière de conférences le programme est aussi très intéressant avec : « de l’aquarelle aux pixels » (Mme Attout) et Soif d’abstraction, source d’inspiration (G. Schoumaker).

L’illustration n’est pas négligée non plus avec Monique Martin, (= Gabrielle Vincent)

Voici quelques photos en vrac



LE VERNISSAGE

Invitée au vernissage, j’ai visité l’expo dès vendredi avant l’arrivée en masse du public… mais bien sûr une deuxième visite s’imposait pour admirer toutes ces belles oeuvres. 

Voici l’un des articles de presse …


LES PRIX

Prix du Jury = AMPE DOMINIQUE avec une technique mixte !!!
Prix de la Ville de Namur = GOREAN Eugeniu
Prix de la Banque Degroof = WOON-HA

Vidéo http://youtu.be/_tp4ffqCbrM

La télévision belge en parle aussi…

Lien vers le travail de Prischdeko

Les photos de la ville et de l’ancienne ville de Namur sont ici.

Couverture presse : j’ai pu récupérer trois articles que voici  :

relu le 13 janiver 2021… séquence nostalgie

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Cycle de l’eau et astuces…

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En aquarelle, indépendamment du fait que parfois on mouille son papier pour le tendre… il y a des techniques qui exigent que l’on travaille sur papier plus ou moins humide…

Il y a différentes phases dans le séchage progressif du papier et selon l’effet voulu on choisira le moment précis où il faut apposer le médium.

Pour mieux comprendre, nous allons immédiatement passer à l’aspect « pratique« … Prenez un papier aquarelle et posez-y une goutte d’eau… et juste à côté, étalez de l’eau au pinceau sur la feuille…  On prend de l’eau du robinet, ou, encore mieux, de l’eau déminéralisée…

Voici en gros les phases que l’on peut observer :

(c’est bien plus technique que cela mais ceci n’est qu’une BASE, je développerai ultérieurement)

> EAU RESTANT EN SURFACE
> (certains Enseignants décomposent cette première étape
> en phase-lentille puis miroir mais je préfère simplifier, et
> résumer  par rapport à ce que j’ai appris chez différents peintres)

> BRILLANCE DU PAPIER
> Après l’inondation initiale, l’‘eau commence à rentrer dans le
> papier et sa structure apparaît.


> PAPIER MI-MAT
> Sur papier non-tendu seuls les creux restent humides.
> Sur papier tendu, l’eau commence à entrer en profondeur dans le papier.
> Le papier brille encore un peu.

 


> PAPIER MAT-FRAIS
>
La brillance est pratiquement inexistante à ce stade.


>

> PAPIER MAT-SEC
> En apparence le papier est sec mais au toucher on le sent
> encore humide.

> PAPIER SEC
> séchage complet à coeur.

Les débutants commencent généralement par apprendre la technique sèche, puis à mouiller une partie seulement de leur travail…

Mine de rien, l’aquarelle est très technique et ce n’est qu’au bout de quelques années d’intense pratique qu’on peut vraiment exploiter à fond les différentes techniques liées au cycle de l’eau.

Technique sèche

Elle correspond au papier tel qu’on l’achète.
La technique sèche est idéale pour les croquis aquarellés en outdoor et les motifs très dessinés par exemple les architectures. Ceux qui travaillent sur chevalet verront, en technique sèche, l’eau et le médium-transparent couler assez rapidement vers le bas du papier sans entrer en profondeur dans celui-ci. C’est également ainsi qu’il faut peindre un ciel avec forte pluie car ainsi le mouvement vertical est suggéré.
Exemple fait rapidement en gare de Bischwiller :

TECHNIQUE SEMI-HUMIDE

La technique semi-humide consiste à humidifier tout-ou-partie du papier avant d’appliquer son médium. Selon la qualité du papier, et du médium, les effets diffèrent. Cette technique permet des suprises souvent agréables au fil du travail et surtout de s’initier à la magie de la rencontre entre l’eau et le médium.

On peut combiner cette technique avec des réserves de blanc ou des réserves-par-non-mouillage-du-papier…

TECHNIQUE HUMIDE

La technique humide est idéale pour les pochades et travaux rapides. Le papier a été humidifié à l’éponge ou au pinceau avant application du médium au gros pinceau (large & plat pour le ciel, puis pinceau à lavis).

Pour un même travail, les effets seront différents selon que la papier soit légèrement incliné ou à plat.

Juste après l’application du médium, on peut faire quelques retraits à la carte bancaire. Pour les autres types de retrait, il convient d’attendre. Les différents types de retraits sont évoqués ici. Certains tableaux  « modernes » se font entièrement sans pinceau, par retraits à la CB, ou à l’essuie-tout.

Il faut aussi savoir qu’il y a le faux-humide… consistant à démarrer sur papier entièrement sec et à donner l’illusion d’un travail dans l’humide. Exemple :

Dans la manière de peindre classique, on commence par la technique humide pour l’arrière-plan et on travaille progressivement en avant plan au fur et à mesure de l’évaporation de l’eau.
Exemple :

TECHNIQUE HUMIDE SUR HUMIDE

Elle nécessite un papier mouillé à coeur donc trempé. Il faut éviter de le tremper dans une douche ou une baignoire et pour ceux qui manquent de place j’ai inventé un systéme génial.

Voici un tableau exécuté en humide-sur-humide :

et un autre, plus récent :

CHRISTIANE ALLENBACH SCHIRMECK 40 x 50 cm
Il n’y a pas une technique-meilleure-qu’une-autre, il faut les connaître toutes et parfois joyeusement les mélanger dans nos Créations.

Selon le papier utilisé, sa qualité d’encollage, son grammage et le traitement que vous lui ferez subir, le résultat sera différent. C’est pour cela que je recommande vivement de n’utiliser qu’une ou deux sortes de papier mais de qualité. On connaît ainsi son papier par coeur et on n’a plus à tâtonner.

Pour ceux qui n’ont pas encore essayé tous les papiers existant sur le marché et qui n’ont pas encore trouvé « LEUR » papier, voici une petite ASTUCE  qui facilitera grandement les opérations…

Gardez soigneusement vos chûtes de papier et rangez-les dans un TRIEUR en indiquant la marque et le grammage.

Lorsque vous commencerez une aquarelle, sélectionnez un petit papier de même qualité, et faites-lui subir exactement le même traitement que celui que vous appliquez au travail en cours…


Les « pros » ont quant à eux une très grande marge d’un côté au moins du travail et à chaque coup de pinceau donné sur le travail correspond un coup de pinceau sur la surface-essais.


C’est une astuce largement répandue,  que j’ai observée sur le terrain à la fois chez des pastellistes et des aquarellistes.


Elle s’avère particulièrement intéressante pour le travail par superposition de couches et permet d’éviter les mauvaises surprises mais aussi de tester le degré exact d’humidité du papier donc de trouver le meilleur moment pour intervenir selon l’effet souhaité
(exemple : gestion des auréoles)

… à vos pinceaux… et bons essais !

 ALLENBACH CHRISTIANE MODELE VIVANT 20 x 20 cm FEMME
Article actualisé le 13 janvier 2021