RIVES DE L’ART | 2014

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Après 2012 avec petites ventes  et une année 2013 sans vente je n'étais pas sûre du tout de vouloir participer à cet événement, puisque faute de véhicule j'ai toujours d'énormes frais de location-voiture. J'ai trouvé un petit compromis en emmenant cette année 2014 moins de tableaux... surtout que la grève Sncf vient se cumuler avec une partie du réseau ferroviaire fermé pour travaux. En sus du déplacement, toujours cher, il y a la place à payer et il est passé de 15 à 20 € ce qui pour un outdoor (plein-air) est beaucoup par rapport aux salons internationaux qui sont eux toujours dans de beaux locaux.  Nous sommes ici loin de l'excellente prestation d'une commune des Vosges du Nord qui offre un repas complet à chaque artiste... ou d'une autre qui monte à chacun une tente avec mise à disposition de grilles, tables & bancs... et j'avoue en avoir un peu assez que partout on considère les artistes comme des pigeons-plumables sachant que justement les Artistes souffrent le plus de la conjoncture et que les ventes sont réduites voire inexistantes. Pour un professionnel qui n'a pas d'autres ressources, cela veut souvent dire qu'il doit renoncer à exposer ce qui inévitablement le conduit dans un cercle vicieux puisque s'il ne se se fait pas connaître il a encore moins de chances de vendre...

Participants dans l'ordre de l'organisateur : Wally Mazen, Peggy Dihé, Mathilde Bouvarel, Herve Libert, Emilie Charbonnier, Mikael Tertrain, Bernard Bischoff, Pascaline Wagner, Frieda Zopfmann, Otmar Kaiser, Valeria Samyn Mattioli, Liliane Peiffer, Claude Louis, Gabrielle Delfosse, Carine Mougin, Sandrine Bodin, Michèle Kauffmann, Nathalie Garau, Hélène Cremmel, Rémy Risch, Alain Drulang, Pau Melkowski, Francis Porché, Anne Rettien, Eric Alvarez, Armand Renault, Pietro Addamiano, Anais Stutzmann, Nicole Reiter, Sidjy Leconstant, Nathalie Defert, Sylvie Monami, Marie Meier, Karl Blanchet, Jeanine Graber, Florence Gaudry, Nelly Pirany, Emile Krieger, Pierre Kohl Wahl, Monique Douvier, Anne Hechinger, Nicolas Fantoni, Mario Marciano, Agnes Minni, Carine Barrois, Maryse Kriloff, Marie-France Schneider, Stephane Knorr, Jean-Paul Farrugia, Scharr-arts, Guy Gravier, Christa Kalb, Aurélie Rey, Armande Forst, Lucienne Keller Messmer, Jacques Senger, Stephane Klipfel,Sophie Bassot, Maria Bret, Christiane Allenbach, Pierre Mallo, Celine Widemann, Thierry Colin, Claudine Oster, Fabio Secco, Sophie Secco, Fabienne Giraud, Rachel Fallacara, Etienne Albrecht, Liliane Kister, Karen Muller, Corinne Dey, Jean-Marie Meyer, Yutao Ge, Francine Nicolas, Jérôme Klingenfus, Fanny Germain. 

A cette exposition (souvent venteuse) il y a toutefois une ambiance marine inégalable, et un public intéressé quoiqu’achetant pas ou peu.

Quelques-unes des oeuvres exposées…


Les « plus » : le cadre, les collègues sympa, les organisateurs.

Les « moins » :

  • on fait surtout de la figuration, peu ou pas de ventes
  • tentes, tables et bancs ne sont pas fournis par la Mairie comme c’est le cas en Alsace du Nord (ce serait sympa et surtout très pratique)
  • le coût reste élevé par rapport aux retours positifs que l’on peut en tirer en tant que professionnel, les amateurs cassent le marché en proposant des oeuvres de moindre qualité à ranger plutôt dans la « déco » et le public ne s’y retrouve plus
  • la restauration est on-ne-peut-plus-LAMENTABLE.
    Quarante minutes d’attente pour une minuscule petite saucisse blanche dans un pain très bof et clients servis par du personnel désorganisé, débordés et râleur… Beaucoup ont dû rendre des aliments encore congelés dans l’assiette donc non cuits !!!
  • Le géant des beaux Arts est passé distribuer des cadeaux samedi… j’ai eu le mien par courrier, merci de cette gentillesse.

voici quelques photos en vrac, vu la tornade, j’ai aidé les collègues à ranger ce qui s’envolait, il y a eu beaucoup de casse de matériel… mais zéro-blessé. Ouf.



 

 

La p’tite aventure arriva sous forme de tornade. Sans signe avant-coureur, je me suis retrouvée ensevelie sous un énorme parasol et recouverte de toiles et de chevalets en provenance de ma voisine de gauche. La tornade emporta entièrement une tente, cassa de nombreux tableaux et céramiques, et certaines cîmes d’arbres ont été garnies de matériel artistique, le tout avant que nous ayions le temps de dire « ouf »… Pas de blessé mais gros dégâts matériels.

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Publication | presse internationale

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J’ai le plaisir d’informer mes lecteurs fidèles que mon aquarelle « pourpre d’Abby » récemment exposé en Galerie (OT-Niederbronn) a été sélectionné pour figurer en presse internationale, plus précisément dans la revue Imagine (6ème numéro spécial). Il s’agit d’une revue virtuelle régulièrement complétée par des éditions-papier, elle est très « dans-l’air-du-temps ».

Les contrastes ont un été accentués dans la revue, comme vous pourrez le constater, mais vous y trouverez d’excellents textes & images. Un vrai régal. Surtout qu’ici on évoque un sujet me tenant particulièrement à coeur… le cancer.

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Exposition semi-publique Niederbronn les Bains

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Après avoir décroché les cinquante tableaux exposés à la Galerie OT (voir ici) j’ai eu l’opportunité, toujours dans cette belle ville au pied des Vosges… à deux pas de la cure thermale et du casino, d’exposer dans des locaux chargés d’histoire. L’exposition n’est pas ouverte au grand public mais au personnel de l’établissement, aux pensionnaires et à leurs familles.

Cette exposition de longue durée se fera par rotations successives, avec thématiques selon le calendrier et les saisons. Elle  s’inscrit tout à fait dans le cadre de mon action-constante qui consiste à mettre l’Art à la portée de tous.

Renouvellement des tableaux début octobre 2014… et je fus aux anges de voir de la Lumière dans les yeux des pensionnaires… et de recevoir d’emblée des compliments…

J’ai reçu entretemps d’autres propositions d’EPHADS ou organismes publics et je voudrais ici leur signaler que j’expose très volontiers et gratuitement chez eux à conditions qu’ils me règlent les frais de déplacement aller/retour ou alors qu’ils viennent prendre les tableaux directement.

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Flâneries 2014 autour du plan d’eau

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Pour ceux qui découvrent l’événement… il a désormais lieu chaque année.

I M P O R T A N T
 J'en profite pour souligner le fait qu'il s'agit d'une zone protégée et qu'il convient de tenir les chiens en laisse tout comme de ramasser leurs crottes. Par ailleurs il ne faut ni écraser orvets et couleuvres car vous privez ainsi un autre animal de nourriture, et  en aucun cas nourrir les animaux sauvages qui se trouvent sur les lieux (temporairement car en migration ou régulièrement). C'est dangereux pour eux. Dans le même ordre d'idées et malgré le placement de poubelles près des parkings, les visiteurs jettent leurs détritus n'importe où > la Nature n'est pas une poubelle.. Je rappelle aussi que ce n'est ni une aire de camping, ni un lieu de baignade (des espèces protégées vivent ici) ni une aire de rendez-vous ou d'échanges de produits illicites et au nom de la Nature et des Animaux qui ne peuvent s'exprimer, je vous demande de RESPECTER LES LIEUX et de RESPECTER LES ANIMAUX qui y vivent. 

Flâneries autour du plan d’eau
18 mai 10 h à 18h…

Lien vers le plan-PROGRAMME  vectorisé officiel ici.

Stand 9b, accès par le pont de Wolfartshoffen (parking)

Exposant en plusieurs endroits simultanément, dès samedi j’ai ici mis en place tables &  grilles, et j’ai bien fait car il faut des « cales » par endroits. Grand merci au personnel qui a bien bossé pour l’aménagement des lieux et la mise en place du matériel. Le gazon a été consciencieusement tondu pour que les voitures puissent stationner.



article mis à jour le 13 janvier 2021

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Dessiner une pièce meublée

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article mis à jour le 13 janvier 2021

 

 

Contrairement à ce que je pensais en commençant à enseigner bénévolement, la jeune génération s’intéresse aussi à la perspective, car la créativité est foisonnante et l’imagination débordante… d’où l’intérêt de mettre correctement les objets & personnage en « scène » sur le papier.

Pendant longtemps je ne savais pas comment « transmettre » et ici, pour dessiner l’intérieur d’une pièce… l’idée m’est venue de faire regarder les « volontaires » à l’intérieur d’une boîte (d’alumettes ou boîte à chaussures)…

En regardant l’Art-Ancien on se rend compte que la perspective bien qu’existant depuis toujours, n’a autrefois pas pu être correctement rendue. Petit à petit, des « Règles » ont été mises en place et actuellement elles nous aident beaucoup car dans nos dessins ou peintures nous devons donner l’illusion de la Réalité.

Dessiner une pièce nécessite d’être déjà un peu initié aux Règles de la perspective (j’ai quelques exemples simples ici).
Mon but n’est pas de faire one-line un cours complet mais de vous faire AIMER le dessin et si possible l’aquarelle !
L’idéal est de s’entraîner RAPIDEMENT à faire à main levée (j’insiste : à main levée) des perspectives sous forme de « sketch »… voici un exemple d’exercices tels qu’ils se pratiquent dans les grandes écoles artistiques.

Pour commencer nous allons choisir une pièce intéressante… mais il ne faut PAS partir d’une photo (souvent déformante).

Les anciens conseillent de fermer un oeil pour le dessin car quelque part cela aplatit ce qu’on voit… Si vous choisissez cette technique, au lieu de garder l’oeil fermé, pliez un essuie-tout en 4 et glissez le derrière vos lunettes : ainsi tout en gardant les deux yeux ouverts vous aurez une vue plus plate.

AVANT de passer à un « bout » de pièce, souvent picturalement plus intéressant… pour comprendre le système nous allons faire la pièce en entier dans les grandes lignes…

Il reste maintenant à donner l’épaisseur au mur, et à remplir la pièce de tout mobilier de votre choix en respectant les lignes de la perspective. Pour compléter votre dessin, lire « approche perspective & compo » et « chaise & banc » mais aussi « angles » et pour bien rendre l’épaisseur des murs lire « arche cintré« . Rappel, face à votre pièce, pour mesurer à peu près la place que prend un mur sur le papier… prendre à la pige la mesure au niveau de la diagonale…

… à vous de jouer maintenant…
attention, article sous copyright Adagp.

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UCKANGE 2014 | SALON AQUARELLE

Les photos du même salon, l’an passé, sont ici.
La halte ferroviaire d’Uckange a entretemps été modernisée  et est dotée d’un nouveau parking. La gare est en cours de rénovation et permettra à Uckange de désaturer Thionville. Uckange se trouvant sur le trajet du Luxembourg, est en effet desservie chaque jour par presque une cinquantaine de trains…  Petite ville très sympathique, Uckange compense par son grand dynamisme les fermetures d’un grand nombre d’industries.

Uckange est connue pour sa bière et ses usines de fonte (entretemps fermée) mais le haut-fourneau U4 est classé monument historique. Non loin de là, un magnifique jardin où ont ponctuellement lieu des événements intéressants.

Voici quelques photos prises dans les environs… et celles du DIAPASON pour ceux qui viennent cette année la 1ère fois…

Itinéraire :

  • à l’Est de Metz, prendre la direction du Luxembourg et rester sur l’autoroute A 31 jusqu’à la hauteur d’Uckange (c’est bien affiché) puis sortir.
  • à la bifurquation des autoroutes A 30 et A 31 se mettre dans la file de gauche, direction Longwy, Hayange, Florange, Fameck et Uckange
  • prendre la sortie n° 1 (panneau blanc marqué Guénange-Uckange)
  • On passe par RICHEMONT
  • au FEU ROUGE, (face au Commerce) prendre à gauche
  • suivre la D. 952 et prendre LE PONT
  • on arrive à un rond point avec cédez-le-passage
  • aller tout droit direction FAMECK
  • au FEU ROUGE prendre tout de suite à DROITE
  • c’est marqué : centre culturel
  • prendre à gauche et se garer, il y a assez de place pour tout le monde.

Voici les participants qui ont annoncé leur sélection, dans l’ordre alphabétique. Je mettrai la liste à jour en fonction de changements de dernière minute.

 Création sélectionnée pour Uckange 2014 :

La voici à Uckange :

Cette année j’ai peu de photos à vous proposer ayant eu le jour du vernissage un gros souci de transport. Navrée…

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ARTICLE DANS PRESSE ARTISTIQUE INTERNATIONALE

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Artiste plutôt discrète aimant peindre dans son coin (il y a des choses que je ne montre jamais...) je me réjouis cependant de passer de temps à autre à la télé (dont. T3V3) ou de faire l’objet d’un article de presse.

Cela fait un moment que je vous parle régulièrement de IMAGINE, revue publiée dans le monde entier (version virtuelle et régulièrement éditions papier hors-série). Son concept innovant vaut vraiment le détour, et des sujets qui me tiennent à coeur y sont régulièrement traités : l’égalité, la violence, les pays, les dogmes (voir les onglets « coup de coeur »).

Grâce à IMAGINE on peut également découvrir les musées, les éditeurs, les actualités artistiques, et diverses informations intéressantes (compatibles smartphone pour ceux qui le souhaitent). N’hésitez pas à inviter vos amis à découvrir IMAGINE.

Voici le lien :  IMAGINE

Les téléchargements virtuels sont gratuits et je vous invite à surfer sur toutes les belles pages de la revue.

Vous m’y découvrirez dans la revue n° 37.


En partant de la page d’accueil web 
www.imagine-imagine.com aller en bas de votre écran en cliquant sur l’onglet IMAGinE Revue d’Art puis sur la phrase « voir tous les IMAGinE Revue d’Art » et ensuite cliquer sur la couverture du numéro37,  et sur la phrase en dessous vous invitant à le télécharger librement.

Le texte habituellement diffusé en pareille occasion et visible ici n’y est pas repris, vous le trouverez ci-dessous… mais c’est néanmoins un honneur pour moi d’avoir attiré l’attention de cette revue d’Art qui ne l’oublions pas, fait sa sélection au niveau mondial…

Si vous avez une entreprise, vous trouverez  une solution de "graphisme" innovante sur le site : BE SMART GRAPHISME

Pour les personnes âgées
peu habituées à surfer sur les onglets,
je reprends ici un extrait
de la publication dans IMAGINE…

N’hésitez pas non plus à revenir voir régulièrement les nouvelles aquarelles que je peins. Mes articles techniques sont également très prisés et si vous ne trouvez pas d’emblée ce que vous cherchez, tonton-Google cherchera à votre place en tapant les mots-clés. Merci de votre attention et à très bientôt.

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Etoile à six branches

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J’avais déjà expliqué comment construire une étoile à cinq branches, voici sur demande, comment construire l’étoile à six branches.

Une fois la base faite on pourra si nécessaire retravailler les « branches » (pour les allonger par exemple).

On peut faire une construction au rapporteur mais utiliser un compas est ici plus simple et surtout plus précis.

méthode

Sur une feuille ou un bristol, poser le point qui sera le centre de l’étoile. On peut aussi le marquer d’une croix.

Ensuite, au compas, poser la pointe sur le point marqué et tracer le cercle. Penser à mettre une mine HB dans votre compas, les mines dures obligeant à trop appuyer avec risque de dérapage.

Définition du rayon (selon l’ami Wiki que tout le monde connaît)… En géométrie, le rayon d’un cercle ou d’une sphère est un segment de droite quelconque reliant son centre à sa circonférence. Par extension, le rayon d’un cercle ou d’une sphère est la longueur de chacun de ces segments. Le rayon est la moitié du diamètre. En sciences et en ingénierie, le terme rayon de courbure est souvent utilisé comme synonyme de rayon.

Une fois le rayon posé, garder l’écartement du compas et placer sa pointe quelque-part sur le cercle puis reporter ce rayon jusqu’à ce que les six points soit marqués.

Ensuite, partir de l’un des points, peu importe lequel, et tirer un segment (ligne droite) en sautant le prochain point ce qui forme un triangle.

Tracer ensuite le deuxième triangle.
Nous avons les bases de notre étoile.

Facultatif : colorier ou découper pour les plus jeunes et pour les Artistes confirmés, un exercice plus difficile consistera à inclure une telle étoile dans une composition déjà en place, parfois avec le cercle en perspective.

article mis à jour le 13 janvier 2021

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Art, tracés & astuces de reproduction

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Dans toutes les époques… les hommes ont tenté d’immortaliser une partie de leur vie et de leurs émotions… et le dessin est né. Je vous propose de suivre au fil des temps la manière dont l’Artiste travaillait et s’organisait…

Art pariétal et rupestre à la préhistoire

A l’époque préhistorique  où le langage n’était pas connu, les fresques murales et dessins sur écorce transmettaient aussi d’une génération à l’autre un précieux savoir.

Tout dessin supposait une réflexion préalable puisqu’il a fallu trouver le support mais aussi le pigment puis broyer celui-ci en veillant à ce qu’il se conserve dans le temps. Qu’il s’agisse de dessins gravés ou peints, les hommes préhistoriques utilisaient au mieux les rares surfaces qu’ils avaient à disposition, généralement des grottes (un support moins connu… l’os). Qui dit « rare surface » dit aussi superposition. D’ailleurs même dans des temps plus récents, dans leurs études les Artistes ont souvent superposé différents travaux pour limiter leurs frais…

Pourquoi des grottes ? tout d’abord pour préserver leurs dessins, mais aussi, plus concrètement, parce qu’à l’époque un artiste qui aurait travaillé en plein air se serait aussitôt fait attaquer par un animal aux crocs acérés… Les dessins & gravures préhistoriques diffèrent beaucoup selon les régions géographiques et déjà à l’époque chaque contrée avait son style propre.  Les artistes de la préhistoire faisaient également du modelage mais peu d’objets ont pu être préservés jusqu’à nos jours. Les artistes de la préhistoire maîtrisaient déjà le travail en négatif, le travail en monochrome, bichrome ou polychrome, mais aussi le pointillisme, l’art par les empreintes.

La technique utilisée pouvait être le doigt, la main, le soufflé, le pochoir et l’utilisation d’ombres « chinoises » pour reproduire un tracé juste dans une zone exigeant que l’on travaille sans pouvoir prendre le recul nécessaire. (ceux qui auront déja peint couché sur un échaffaudage sauront de quoi je parle…).

Les Artistes préhistoriques s’éclairaient à la torche et aux lampes à graisse faciles à fabriquer avec une mèche animale ou végétale. J’ai appris à en fabriquer…
Le feu faisait partie intégrante de leur vie (et la préservait même)…  du coup ils apprirent très vite à utiliser les ombres dans leurs fresques. Très controversée par les puristes, cette réalité (car c’est plus qu’une théorie) n’exclut cependant pas la Créativité puisque pour projeter un mammouth au mur il fallait d’abord le modeler sur un support plus petit… Il faut donc voir les choses avec réalisme et féliciter nos Ancêtres d’avoir su exploiter un travail de création au point de le réutiliser plusieurs fois. Chose que nous faisons couramment de nos jours sans que personne ne s’en offusque (exemple : un artiste qui vend des produits dérivés reprenant ses créations). L’avantage indéniable d’une telle « projection » d’ombres… est que sur une surface comportant déjà d’innombrables tracés, l’Artiste y voyait clair par rapport à la nouvelle création s’y superposant. Il pouvait facilement créer des scènes de chasse… ou relater des histoires chamaniques pour ses descendants. Plus tard des symboles viendront s’y greffer…

post-préhistoire

L’âge de la pierre, du bronze, du fer  et les périodes plus récentes qui s’en suivirent amena une série de changement tant au niveau du mode de vie que du mode de pensées et naturellement de l’Art.

Il est communément admis que l’homme entra dans l’histoire avec la création de l’écriture, ce moyen de communication est aussi associé à l’invention du papyrus, du parchemin puis du papier. 

Ce fut  petit à petit la naissance des créations artistiques telles que nous les connaissons… avec :

> en Orient le Calame, la plume d’oiseau et le pinceau
> chez les Romains des pointes métalliques enduites de pigments
> en France les plumes
> puis un peu partout les pinceaux.


Naquirent ensuite les notions de perspective… et l’établissement des règles permettant un rendu juste.

Au 15ème siècle vit naître des Génies et j’admire énormément les travaux du florentin Léonard de Vinci.  Je pense sincèrement que son immense talent restera à jamais inégalé. Cet Artiste faisait de magnifiques études et des copies de ses travaux furent par suite réutilisés par d’autres artistes… ce qui nous montre que vraiment… à toutes les époques, les techniques de reproduction d’un bon travail furent ré-utilisées. Mais le but essentiel de ces astuces de reproduction est et reste le travail en série !

Albrecht Dürer écrivit en 1525 un traité sur la perspective intitulé : « Underweysung der Messung mit dem Zirckel und Richtscheyt »mais cela ne l’a pas empêché dans ses dessins de se servir de toutes les astuces possibles et imaginables comme en témoignent ces deux gravures le montrant au travail (images publiques) :


Au 16ème siècle les Artistes-Peintres visaient avant tout l’efficacité, ils n’avaient pas à prouver qu’ils savaient dessiner (et il le savaient même très bien).
Le 17ème Siècle connu la création et l’essort de plein de nouvelles techniques dont certaines furent élaborées par des artistes célèbres comme par exemple Rembrand, Nicolas Poussin

L’utilisation d’astuces naquit avec ce que je nommerais les « productions artistiques ».

La chambre noire fut rendue « portative » et permit aux Artistes du 16ème et 17ème siècle de reproduire plus facilement leurs sujets.

Je pense très sincèrement que tous ces  Artistes avaient largement les bases nécessaires pour dessiner eux-mêmes de manière juste le(s) sujet(s) qu’ils avaient sous les yeux mais que pour gagner du temps (produire « plus » en moins de temps) ils ont eu recours ponctuellement aux systèmes dont à leur époque ils pouvaient disposer. J’évoquerai ultérieurement les avantages et inconvénients pour l’Artiste de s’en servir, cet article-ci se veut neutre et documentaire.

Voici quelques Artistes qui ont largement et de manière vérifiable utilisé des astuces de reproduction sont :
> les artistes égyptiens (agrandissement au carreau)
> Giovanni Battista Naldini (mise au carreau)
> INGRES (calque)
> DEGAS (calque par fusain ou transfert du fusain sur papier humide)
> DÜRRER
……………….

Selon la nature de son travail, et son âge… l’Artiste moderne a le choix entre différentes techniques

J’évoquerai ultérieurement la question d’éthique et les avantages & inconvénients de se servir (ou PAS) de ces méthodes mais il paraît important de rappeler que de tous temps cela fut fait.

Article actualisé le13 janvier 2021

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Modèles vivants pour nu académique

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Article mis à jour le 07 mars 2016



autres « photos » ici

En tant qu’Artiste je dessine bien entendu régulièrement des gens dans les endroits publics, jusqu’ici aucun souci.

Là où cela se complique c’est lorsque pour les besoins de l’étude académique du dessin, il faut un modèle vivant habillé juste de sa peau.

C’est l’occasion pour tout artiste ayant déjà des notions de canons et d’anatomie musculaire de s’imprégner des structures humaines jusqu’à ensuite pouvoir les restituer correctement, et à long terme par coeur sans aucun modèle et dans n’importe quelle position.

Discipline enseignée aux Beaux Arts mais aussi en cours privés, le dessin sur modèle vivant nécessite un atelier approprié, mais surtout la présence d’un modèle professionnel qui sait sans que l’on ait besoin de le lui expliquer, quelle position prendre lorsque toutes les 5 ou 10 mn on lui dit « pause suivante ». C’est un métier et sur le terrain j’ai pu me rendre compte qu’il n’est pas facile et physiquement parfois dur, certaines poses n’étant pas de tout repos.

En ce moment, les modèles de tous pays tendent à se regrouper pour qu’on reconnaisse officiellement ce métier. Le modèle devrait en effet avoir un statut de salarié comme un travailleur en intérim-pour-une-entreprise, avec des avantages sociaux, des conditions de travail normalisées, et tous les autres avantages d’un salarié dans le monde du travail.

La tendance actuelle est que les modèles se regroupent au niveau national et international pour être reconnus en tant que professionnels mais aussi pour mettre en place leurs droits.
Autour de cette action s’articulent les cours et les marathons des artistes, les plus talentueux se lançant parfois mutuellement des défis… mais avant tout par passion pour les lignes et les courbes à mettre sur le papier mais aussi à sculpter en pauses plus longues.

Les professeurs donnant régulièrement des cours sur les nus académiques n’ont quant à eux pas à courir après les modèles, ils reçoivent régulièrement des « offres » et peuvent faire leurs choix en fonction des critères recherchés pour l’apprentissage de cette discipline techniquement assez difficile. Je rappelle ici que cela n’a strictement RIEN de pornographique, il s’agit de dessiner avant tout les « raccourcis » de manière à donner de la profondeur à l’oeuvre. Les raccourcis sont au corps ce que la perspective est au bâtiments… Pour ma part je ne fais aucune différence entre dessiner un vase… et un corps sauf que parfois… le caractère du modèle se reflète dans le dessin et c’est particulièrement chouette.

La différence c’est que les écoles publiques exigent toujours un très grand professionnalisme, alors que les ateliers privés sont moins exigeants. Les pauses courtes par lesquelles on commence généralement pour aller à l’essentiel et s’assouplir, sont faciles à tenir pour un modèle, les pauses longues sont très difficiles surtout que pour une œuvre de qualité il faut compter en moyenne sept heures de pause immobile. C’est physiquement contraignant : pas question d’éternuer ou de se gratter la tête pendant la pose.

Un modèle faisant plusieurs poses de 30 mn par jour… a des courbatures le lendemain… il gagne donc à être sportif. Certains modèles se recrutent également… chez les marins, habitués à travailler avec leur corps. Au niveau du planning il faut donc que les modèles sachent parfaitement combien ils peuvent endurer en une journée et ce qu’ils feront le lendemain. Le salaire horaire moyen de 20 € l’heure (brut) se justifie donc aussi par le fait qu’un modèle n’est pas opérationnel huit heures par jour tous les jours ! Les modèles que je connais ont par conséquent tous un travail salarié classique parallèle à cette activité artistique. Les revenus issus de ce type d’activité sont bien évidemment à déclarer au fisc, ça va de soi, mais je préfère le préciser. Les écoles fournissent généralement des papiers officiels au modèle. Pour le privé c’est moins vérifiable mais le professionnel sérieux le fera également et ceci pour deux raisons : pour se mettre en règle et aussi pour pouvoir déduire les sommes versées au modèle de ses frais professionnels s’il fonctionne au régime de déclaration-contrôlée.

La France est sans doute le pays où l’ingratitude envers le statut de « modèle » est la plus forte… Dans certains pays, en une semaine de travail intensif, un bon modèle peut se faire 1.500 € (source = nouvel observateur). En France, le modèle est parfois payé à la séance ce qui du coup diminue de beaucoup les revenus, une séance durant deux heures dans le public et bien plus longtemps voire la soirée dans le privé : le modèle risque donc de rentrer fatigué et de n’avoir en poche qu’une quarantaine d’euros à tout casser… ce qui n’est pas toujours motivant sachant que le lendemain à cause des courbatures il ne pourra faire que du temps partiel… ou rien du tout.

Dans certains pays, les modèles ont un pourboire sous forme de « cornet ». J’ai vu pour ma part des Artistes offrir leur dessin au modèle, ce qui fait plaisir également.

Cela reste malgré tout un métier précaire au même titre que tous les intermittents du spectacle ou les intérimaires en Entreprise. Avec parfois des primes mais cela ne saurait compenser la sécurité d’un emploi plus stable…

On peut par contre être modèle à tout âge et avec toutes les corpulences. A titre d’exemple, une femme enceinte est très intéressante à dessiner.

Le modèle qui débute aura aussi intérêt à s’assurer, si on demande ses services dans le privé, qu’il s’agit bien d’une séance de dessin et de rien d’autre. Il vaut alors mieux aller dans une école de dessin pour proposer ses services. Et vice-versa, les artistes se voient également proposer parfois autre chose que la prestation purement artistique et se doivent alors de faire preuve de discernement et de professionalisme.

Un professeur qui veut organiser une séance « modèle vivant » se doit de connaître à l’avance le nombre minimum d’élèves et souvent ce problème est résolu par un règlement à l’année et en avance. Le coût de ces cours est assez variable selon qu’il s’agisse d’un cours officiel et public.
Les prix actuels sont d’environ 400 € l’année (universitaire) à raison d’une séance par semaine, ceci en Province bien sûr contre 40 € la séance en région parisienne ! Pour les ateliers publics les prix sont généralement calculés en référencement « T+N° (souvent 7) ». Il faut donc diviser son quotient familial par douze puis par le nombre de parts, pour connaître le prix du cours.
Ce référencement peut ou pas être assorti d’un supplément en fonction du modèle et de la mise en scène exigée par une pose. Une année universitaire de cours sur Paris vaut entre mille et deux mille Euros ce qui bien sûr n’est pas à la portée de tous… parfois il faut négocier des forfaits ou avoir recours aux ateliers privés. Il peut aussi arriver que ces derniers soient plus chers…. il n’y a pas de réglementation fixe (hélas).

En raison de ce coût auxquels se rajoutent pour les élèves (tout comme pour les modèles) d’importants frais de transport pouvant aller jusqu’à doubler les frais engagés… il me paraît nécessaire de souligner que pour aborder ce type de cours il faut au minimum être à même de :

  • dessiner de mémoire un visage de face et de profil en respectant les canons
  • dessiner de mémoire un homme et une femme debout, en respectant les canons
  • avoir étudié l’anatomie osseuse et musculaire
  • avoir déjà dessiné des parties isolées du corps tel que main, pied, jambes…
  • pouvoir physiquement dessiner debout ou sur un petit tabouret pas confortable
  • accepter de faire à la maison des exercices entre les séances afin de progreser régulièrement
  • maîtriser les contrejours, les lumières & ombres, les effets spéciaux
  • savoir se passer de pige en ne perdant PAS le sens des proportions
  • savoir voir en volumes et mettre sur du papier à deux dimensions un sujet à trois dimensions

Les techniques dites sèches conviennent aux études nécessitant un déplacement car il y a alors peu de matériel à emmener. Pour les pauses de longueur moyenne (20/30 mn) on peut risquer l’aquarelle. Du plus bel effet aussi pour qui maîtrise déjà tous les points énumérés plus haut… le calame et trois encres différentes. Et bien sûr rien n’interdit l’acrylique ou l’huile mais il faut alors des pauses plus longues.

nb. : suite à quelques « demandes » je rappelle ici que je ne fais absolument pas l’interface entre des dessinateurs en herbe et des modèles… à chacun(e) de trouver les siens.

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