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A l’aube de l’humanité, les humains remarquèrent que les plantes et les minéraux produisent des couleurs… et ils se mirent à les utiliser sur des peaux et sur de la roche. Ci-dessous reproduction par mes soins d’un exemple de travaux de cette époque.

Dans l’ancienne Egypte, il y a cinq mille ans déjà, on avait appris à transformer la plante nommée Cyperus papyrus L. en papier et pour connaître un peu la technique utilisée il faut étudier les écrits de Pline. Très vite on a su fixer les pigments en créant la Tempéra qui permet la superposition des couches et surtout leur fixation dans le temps. Vous pouvez la tester en mélangeant du jaune d’oeuf et un antiseptique naturelle à votre aquarelle habituelle. C’est aussi cela qu’on utilisa plus tard en Europe pour peindre sur panneaux en bois dans les Eglises.

J’ai testé l’aquarelle au jus-de-plantes avec le jus de bettrave et le jus d’iris, c’est une expérience que je recommande à chacun. Le café marche aussi…

Le parchemin lui, est plus pratique d’utilisation que le papyrus. On en trouve actuellement dans le commerce mais il est très onéreux et nécessite si on veut l’aquareller, une technique spéciale. Les parchemins donnèrent naissance aux gros et lourds livres comportant des enluminures et chaque livre était dûment copié à la main… un travail de titan…

L’aquarelle a de tous temps été utilisée en Orient et en Asie bien que parfois du papier de riz ait été utilisé. L’aquarelle chinoise est destinée à être appliquée en monocouche et est par conséquent très très intense, mais aussi brillante. Je l’aime beaucoup.

Dans les pays « secs » comme par exemple en Inde, l’aquarelle a même servi pour des fresques. C’est aussi le cas de la sixtine peinte par Michel-Ange. J’aime beaucoup ce peintre dont j’ai reproduit avec une touche personnelle l’expulsion d’Adam et d’Eve du paradis… ce qui ne fut pas une mince affaire.

Ce qui est intéressant c’est qu’on s’est servi de l’AQUARELLE bien avant l’invention de la peinture à l’huile pourtant plus prisée suite à un conditionnement culturel. A l’apparition de la peinture à l’huile, l’aquelle fut majoritairement utilisée pour des travaux préparatoires & études… ce qui est fort dommage car elle mérite bien plus de considération. On peut tout faire avec et une aquarelle bien encadrée se conserve intacte plusieurs siècles.

Dans mon article l’histoire de Reichshoffen par le biais de l’art, je cite aussi quelques célébrités, notamment au niveau de la noblesse locale. J’ai personnellement eu la chance de voir quelques originaux (musée).

L’aquarelle est parfois aussi un témoignage… comme ce sketch réalisé sur un lieu qui plus tard fit l’objet d’un incendie criminel.

L’Art pour fixer un souvenir, ou parler de la vie de tous les jours, c’est important.

Utilisations possibles :

• abats-jours sur parchemin
• architecture
• bandes-dessinées (avant l’ère des tablettes)
• boîtes-cadeau (mes tutos sont ici)
• botanique
• carnets de voyage
• cartographie
• coloriage de gravures
• études diverses illustrées
• illustration de cours
• lavis
• mandalas
• peinture murale
• planches naturalistes
• surimpressions (voir ci-dessous l’oiseau)
• zoologie

Ci-dessous quelques exemples personnellement réalisés.

Cet article vise avant tout à démontrer la très large utilisation que chacun pourrait faire de l’aquarelle. Il est temps que ce médium retrouve ses lettres de noblesse.

bibliographie : Wikipédia

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