EN ENTREPRISE

EN ART

• c’est l’entreprise qui fournit le matériel (ordinateur, caméra, etc…)
  °
• l’entreprise fournit le local
• usage n° 1 = télétravail

• l’Artiste qui veut donner des cours doit s’équiper d’un ordinateur récent, d’une bonne caméra autre que celle intégrée à l’ordinateur, d’un pied…
• il faut disposer d’un local si possible spacieux et bien éclairé et si ce local est ailleurs qu’au domicile, il faut un véhicule pour déplacer ledit matériel

• les visioconférences demandent un effort très intense, dix fois supérieur à celui d’une vraie réunion où l’on peut se rendre en chair et en os
• le processus déclenche un stress et une série de « réactions » qui désservent la qualité du travail.
• Les utilisateurs réguliers de cette forme  de télétravail sont chroniquement fatigués, irrités, angoissés etc…
• Ces « effets » sont liés à la difficulté de communication dû au fait qu’on ne voit que le visage d’une personne et que la gestuelle fait défaut mais aussi à cause du léger décalage que la technique produit entre l’image et le moment où une personne parle. Le cerveau a alors tellement d’adaptations à faire… que tout le reste en souffre.
• à partir de trois « zoom » par jour, le travail habituel est négligé car ce processus est très chronophage, ce qui a aussi pour effet secondaire qu’on cherche à faire autre chose en même temps, ce que dans une vraie réunion jamais on ne ferait… du coup… il y a non-concentration sur le contenu de la vidéoconférence mais pire, les pensées deviennent dispersées voire chaotiques. Pour peu que l’on ne soit (comme moi) plus très jeune et que la maîtrise de la technique demande aussi de la concentration… c’est râpé.

• Outre l’intendance évoquée supré, il faut compter le facteur « temps » que nécessite l’installation et surtout… les nombreux essais préalables. Il faut par exemple déterminer quel est le « champ » à faire rentrer dans la caméra, et comment, si on fait une démonstration, ne pas filmer le dos, la tête ou les bras de l’intéressé(e) plutôt que ses mains et son travail. Bref, un opérateur ce serait mieux que de tenter le coup en solo.
• 1 Artiste peu habitué à se voir et à s’entendre « online » sera choqué par sa voix ou son rendu… et la qualité de ce qu’il montre peut s’en trouver affectée. L’impact de son « image physique » sur sa vie professionnelle prend ici tout son sens.
• Enfin pour ceux qui déclarent un local professionnel et émettent depuis chez eux, il y a le fait qu’ensuite le monde entier saura comment c’est « à la maison »… très peu pour moi qui tiens à ce ma vie privé, ben justement, elle reste privée.
• Et enfin… pour donner des cours artistiques en ligne, il faut en amont avoir une formation solide, et déjà s’être fait connaître sinon les clients resteront absents.
• Reste aussi la gestion des paiements, ce qui nécessite un système online spécial… bien compliqué tout cela…