La représentation dessinée ou esquissée des corps a depuis la préhistoire occupé une place de taille en Art…A titre d’exemple voir mes travaux sur l’Art préhistorique, avec dessins faits face à d’authentiques objets d’époque…Il faut dire aussi que c’est fort tard que l’Artiste disposa de photos et qu’avant, il travaillait forcément sur le motif donc avec le modèle vivant devant lui. Les morphologies ont évolué au fil des siècles et le meilleur canon est actuellement celui à huit têtes mais concrètement, je me rends compte que chacun est loin du standard…
Le nu académique est la dernière étape du cursus enseigné aux Beaux Arts car il exige une certaine maîtrise du trait et des canons. A ce stade il faut pouvoir dessiner de mémoire un homme, une femme, un enfant… et connaître le fonctionnement des principaux muscles mais aussi savoir restituer en volume les masses graisseuses tout en gardant le dessin vivant . Le nu nécessite savoir-faire, sensibilité & concentration. En atelier académique les poses sont courtes, en atelier-privé on peut s’arranger. Il ne faut toutefois, pour s’échauffer, pas dépasser les 5 à 10 mn de pause… ceci pour aller à l’essentiel (ce qui sous entend naturellement qu’on sache à peu près respecter les proportions car un dessin doit être JUSTE avant d’être bien ombré/contrasté).
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