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Voici un bref aperçu du matériel-aquarelle.
Médium
L’aquarelle est une technique basée sur l’eau et ces cycles. C’est donc l’eau qui fait migrer les pigments et donne cette incomparable transparence et effet de mouvement. Le contenu des godets ou tubes, est principalement composé de pigments mélangés à de la gomme arabique. Les couleurs de divisent de plusieurs manières :
LA TRANSPARENCE
Il existe les couleurs transparentes, semi-transparentes et opaques.
LA RESISTANCE à LA LUMIÈRE
La catégorie AA est celle qui résiste le mieux à la lumière, le professionnel ne prendra jamais autre chose.
A est encore excellent, à partir de B cela commençe à ne plus être bon.
On peut certes vaporiser un travail terminé d’un anti-UV mais son action dans le temps n’a pas encore été assez testée… une aquarelle de qualité doit pouvoir, une fois encadrée, se conserver plusieurs siècles.
LA FAMILLE
Les « teintures » les « sédimentaires » les « minérales »…
Enfin… plutôt que d’acheter un coffret… il est intéressant d’apprendre à peindre avec seulement les TROIS COULEURS PRIMAIRES. Les codes des couleurs sont expliqués ici.
| JAUNE PRIMAIRE-CITRON |
PY3 ou PY74, PY151, PY154 |
| BLEU PRIMAIRE-PHTALO |
PR 122 |
| ROUGE_PRIMAIRE_QUINACRIDONE_MAGENTA |
PB15 ou (PB15+PB16) |
On prendra soin, pour éviter des mélanges ternes, à n’acheter que des godets ou tubes avec UN SEUL PIGMENT ce qui est le cas pour les primaires. D’où l’intérêt d’apprendre à les mélanger entre elles pour obtenir quasiment tout ce qu’on veut. Le noir et le gris se font par mélange. Nous avons tous étudié le cercle chromatique à l’école… je ne reprends donc pas son principe ici.
Ensuite, il y a le matériel pour l’extérieur et celui pour l’atelier… la nature du travail et sa qualité ne sont pas les mêmes. Ci-dessous quelques exemples.
Dans l’ordre j’utilise les marques Winsor et Newton, Schminke, Sennelier, Blocx. Mon principe est de connaître pleinement le potentiel de mes tubes plutôt que de varier les marques.
Sinon pour l’extérieur on peut avoir un très bon rapport qualité prix avec les couleurs Marie’s, Paul Rubens et… l’aquarelle chinoise à la fois transparente et vigoureuse.
NE FAITES JAMAIS DE NUANCIER… avec l’expérience vous pouvez obtenir très facilement et d’instinct tous les mélanges qu’il vous faut, même en cours de travail et en plein air.
Il a plusieurs manières d’utiliser les couleurs… par superposition de couches et dans ce cas il faut savoir quelle teinte est produite par deux superpositions…
ou alors l’injection dans l’humide de plus de couleur… ou d’une autre. On peut aussi les combiner. Il y a aussi les couleurs brutes telles qu’elles sortent du tube, les complémentaires, les mélanges-composés et les couleurs obscurcies. Et puis il y a les éclats de lumière dont certains sont à prévoir en amont et d’autres peuvent être obtenus par retrait ou au cutter.
L’achat du vert est superflu mais du vert-olive ou de l’émeraude peuvent permettre de gagner du temps. Prévoir toujours une primaire froide et une primaire chaude (les « froides » absorbant plus de lumière).
PINCEAUX
Si vos moyens financiers sont limités, prenez des pinceaux chinois, on peut tout faire avec. Sinon le prix d’un bon pinceau oscille autour de 150_€. Neufs, ils sont encollés, il faut donc les laisser reposer une nuit dans l’eau avant utilisation. Ensuite leur séchage se fait toujours à la verticale, pointe en bas.
Le pinceau a trois parties, la touffe (poils synthétiques ou d’origine animale) la virole qui est l’étui métallique fixant les poils au manche et… le manche, généralement en bois verni.
La touffe peut avoir différentes formes et être ronde ou plate. Un pinceau d’origine animale qui ne sert pas pendant très longtemps doit être conservé soit dans une boîte hermétiquement fermable, soit dans un linge contenant une boulette de camphre. Sinon des insectes pourraient le ruiner.
Le transport des pinceaux se fait dans une housse de paille compartimentée et enroulable, ou dans une boîte rigide.
La couleur se prélève au pinceau mouillé soit directement sur le semi-godet soit dans l’assiette sur laquelle on aura sorti un peu de médium d’un tube.
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POUR MELANGER LES COULEURS
Perso, j’utilise une bonne vieille assiette, en atelier. En cours ou en déplacement, du plastique fait parfaitement l’affaire.
L’EAU…
En Atelier j’ai deux bocaux en verre de 1 litre chacun, j’ai tout simplement pris des bocaux à conserves « Le Parfait » dont j’ai enlevé le couvercle. J’en réserve un pour le pinceau très sale et un pour le re-rincer afin qu’il soit parfaitement propre. J’utilise l’eau du robinet, la mienne étant très pure. Sinon de l’eau déminéralisée peut faire l’affaire. En voyage, je prend l’eau que je trouve, et j’ai un contenant plus léger, en plastique.
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LE PAPIER
Le papier ARCHES (vert) permet de tout faire.
Sinon j’aime bien Winsor et Newton, Héritage de Canson, Cornwall de Hahnemühle. Le Bockingford (chez Schleiper) ou le Langton sont aussi de très bons papiers.
Le papier se trouve en bloc mais préférer les grandes feuilles ou rouleaux, c’est plus rentable. Avant dessin & peinture, on leur fait prendre un bain dans de l’eau, et on les agrafe ou scotche pour les tendre. Ensuite on laisse complètement sécher avant utilisation. Cela évite qu’à la phase peinture ça gondole. Il faut donc aussi prévoir une PLANCHE en bois de la taille de votre format de papier. Le mieux est d’en avoir plusieurs pour mener vos travaux de front.
L’aquarelle sur toile ou sur papiers spéciaux est possible mais rien ne vaut le bon vieux papier de qualité. Son grammage est variable et il correspond au poids & à la densité du papier au mètre carré. Son apprêt dépend de sa technique d’encollage et l’intérêt de s’y intéresser c’est que l’absorption du papier change.
Un autre point important c’est le grain du papier. Il peut être satiné donc très lisse, moyen et appelé grain fin, ou à gros grain donc très rugueux. La manière de peindre et le type de sujet peuvent déterminer le choix de l’artiste. Sinon en grammage, 300 g/m² est un minimum. Le gros grammage augmente considérablement le prix de la feuille et devrait être réservé aux très grands formats.
On peut faire l’impasse sur les chevalets, même en portraits… mais si vous en voulez-un optez pour les bons vieux chevalets en métal, ils sont increvables.
Sinon on peut en extérieur se servir des supports que l’on trouve (arbre, banc) mais je connais d’excellents portraitistes qui peignent en inclinant leur papier fixé sur planche… sur leur genoux et en le tenant d’une main.
Le papier se comporte autrement à l’envers qu’à l’endroit. On distinque l’endroit à sa filigrane qui alors doit être lisible. À la découpe, prendre le temps d’écrire au dos du papier son format et sa marque. Un critère important pour moi qui fais beaucoup de cartes & de marque-pages c’est que le papier doit rester NET à la découpes, c’est le cas du Arches .
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Fournitures complémentaires :
Crayons correctement taillés, règle, équerre pour la découpe, appareil à découper et à gomme, papier essuie-tout, liquide de masquage, rouleaux de transport en carton ou plastique, papier-bulles, papier-film, adhésif d’encadreur, marteau, clous, fil, cadres, grilles d’accrochage pour exposition, cimaises, crochets… sèche-cheveux, etc…
la rubrique sera complétée… à suivre…
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et pourquoi pas, à commencer votre collection…
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Il existe sur le marché un certain nombre de revues d’Art, je ne citerai aucune préférence ici car chacune a ses points forts et ses points faibles… et la plupart des Artistes en achètent l’une ou l’autre, même sans y être abonné.
Cela prend très peu de temps en fait… si on le fait régulièrement. Cela en prend un peu plus si on a chez soi une pile d’un mètre de haut en revues techniques. Mais vu la rapidité des recherches une fois fait, ce travail vaut vraiment la peine d’être exécuté.
