Changer son échelle en dessin

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article mis à jour le 13 février 2021CHRISTIANE ALLENBACH | EQUERRE SUR SEGMENT PROJECTION ET SEGMENT DE BASE


 

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Le dessin artistique doit être juste à la fois en échelle, en perspective et en qualité du trait. Il se différencie du dessin industriel par sa touche artistique et son trait vivant mais toujours dans le respect des lignes justes.

Voici quelques possibilités pour ceux qui ne souhaitent pas dessiner en taille 1:1 donc en grandeur nature.
Je recommande toutefois, pour apprendre, de garder ce rapport 1:1 tout simplement parce qu’il est idéal pour éduquer l’oeil. Il ne faudrait passer à une autre échelle donc transposer mentalement que lorsqu’on peut rendre sans se tromper les proportions justes telles qu’on les voit. Pour le tester, se mettre face à son sujet, et en dessiner une partie. Mesurer ensuite à la pige ou à la règle et vérifier si cela colle. Avec un entraînement quotidien d’une quinzaine de minutes on y arrive assez rapidement.

Minimaliste, je recherche toujours une simplicité maximum même si le problème est parfois plus complexe qu’il n’y paraît, nous allons donc écarter les calculettes, compas et autres outils… Pourquoi ? parce que pour dessiner DEHORS, qu’il s’agisse de paysage, perspective ou nature morte… on n’emmène généralement que le minimum. Ensuite… parce que ce même minimum permet de produire un travail correct et même plus que correct… Alors pourquoi se compliquer la Vie ?

Tout d’abord, revoyons ce qu’est une échelle car entre nos cours de techno et notre actuel parcours un certain nombre d’années se sont sûrement écoulées… L’échelle c’est le rapport la mesure de l’objet qui se trouve devant le dessinateur et la mesure avec laquelle il va choisir de la représenter.

Exemples :
> 1:1 = grandeur nature
> 1:2 = réduction de moitié
> 2:1 = grandeur double par rapport au sujet

Pourquoi est-il nécessaire de changer parfois le rapport 1:1 donc de passer d’une grandeur « nature » à une autre dimension sur le papier ?

Voici quelques exemples (liste non exhaustive)  :

  • dans le travail avec un modèle vivant, la disposition du sujet  par rapport aux chaises d’élèves, prévoit généralement un travail sur feuille de format raisin. On peut se déplacer mais avancer ou reculer n’est pas possible sauf séance individuelle (plus chère que si plusieurs personnes s’associent pour payer un modèle). Dès lors que certains arrivent avec un bloc à dessin plus petit… voire un sketchbook… ils doivent mentalement transposer les mesures… Les étudiants des Beaux-Arts, formés à ce type d’exercice, se passent aisément de tout système de mesure mais les autres gagnent (au moins au début) à vérifier leurs mesures. Je dis ici vérifier car je conseille toujours de ne se servir d’un outil que comme moyen de contrôlejamais comme supplément à la technique propre à chaque Artiste.
  • Dehors, face à un immeuble… il est évident que nous aurons un problème d’échelle : nous avons donc le choix soit de nous éloigner physiquement du sujet jusqu’à ce que le rapport 1:1 aille sur le papier que nous avons emmené. Dans l’inverse, on peut aussi s’en rapprocher… Il faut toutefois garder à l’esprit que si nous avons besoin de peindre le sujet en y incluant des détails, il nous faudra après avoir dessiné les contours avec recul, nous en rapprocher pour mieux voir ces détails, de manière à les retranscrire avec exactitude. Une aquarelle d’ambiance pourra se passer de cette dernière démarche si la perspective est juste dans son ensemble.
  • Cela peut sembler étrange que j’évoque cette possibilité de déplacement de l’Artiste alors qu’il suffit de convertir les mesures… mais sur le terrain, lorsqu’on se déplace, on découvre aussi très souvent un point de vue bien plus intéressant pour dessiner que celui que l’on avait initialement sélectionné. Certains sujets complexes nécessitent également que l’Artiste en fasse le tour avant de commencer le dessin car il devra suggérer ce qui ne se verra pas pour donner l’impression « juste ». Je rajoute que parfois il ne faut pas juste s’éloigner ou se rapprocher, mais aussi monter ou descendre pour avoir une idée de ce que donne le sujet en montant ou descendant la ligne d’horizon.
  • Dans tous les cas où la configuration interdit à l’Artiste de se déplacer, le changement d’échelle permettra d’avoir un travail adapté au support choisi.

Pour contrôler si l’oeil a transposé la bonne mesure sur le papier, qu’elle soit, simple, double ou différente, nous disposons de différents systèmes que je vais évoquer du plus simple au plus élaboré… Mais commençons par le commencement…

  • Le cadrage, étape préliminaire à toute esquisse ou dessin, est expliqué ici et je n’y reviendrai pas autrement que pour souligner qu’il faut toujours s’assurer, avant de commencer, que TOUT ce que l’on a choisi de dessiner rentre sur la feuille. Bien sûr on peut sciemment opter de ne rendre qu’une partie d’un sujet mais cela entre alors dans la composition personnelle plutôt que dans la partie basique du cadrage. Fait intéressant, c’est en procédant au cadrage qu’on se rend compte s’il faut ou non changer d’échelle. Le plus simple est, bien sûr, de passer du simple au double.
  • Une fois le cadrage fait, il convient de choisir mentalement la disposition du sujet sur la place délimitée sur le papier, selon que l’on souhaite respecter ou s’affranchir des règles de composition.
  • L’étape suivante… et c’est indispensable, c’est de tracer au crayon (avec ou sans règle, au choix) sa ligne d’horizon. Le lecteur trouvera quelques illustrations ici. Cette ligne est à tracer légèrement mais entièrement car pour un rajout d’éléments que l’Artiste n’aura pas sous les yeux elle est indispensable. Qu’il s’agisse d’un sujet spécial-perspectives comme une chaise, un banc ou une maison ou alors seulement d’un vase avec un bouquet… la ligne d’horizon est absolument indispensable car elle détermine la logique dans laquelle les différents éléments de la composition vont être transposés. Voici un ancien pas à pas qui le démontre.
  • Pour l’échelle 1:1 ou 2:1, la pige est amplement suffisante. Ceux qui n’ont pas de pige fine peuvent prendre leur crayon ou une règle métallique mais dans la nature on peut aussi se servir d’une branchette et à défaut d’une chûte de papier aquarelle découpée de manière appropriée.

Pour la prise d’une unité de mesure à la pige, il est bon de fermer un oeil. Les porteurs de lunettes vont devoir faire attention à ne pas regarder par dessus leurs verres pour la prise de mesure et à travers pour dessiner.

 

 

  • La prochaine étape va être, une fois le cadrage fait et la composition ébauchée en tête (via une vignette c’est mieux) de reporter les VERTICALES stratégiques puis de vérifier les angles et de tracer les fuyantes. On trace ensuite les figures géométriques dans lesquels viendront s’inscrire les immeubles, arbres, personnages ou objets… Il faudra avec la pige prendre les mesures globales plutôt que d’additionner des segments ce qui est toujours légèrement inexact. Un angle rigoureusement exact par rapport au sujet s’obtient avec deux simples tickets-tram ou autres cartons…

 

  • Les plus méticuleux peuvent avoir recours à la règle pour dessinateur mais en outdoor elle est encombrante (30 cm de long et triangulaire). Elle permet de mesurer en taille réelle (1:00) mais aussi en 1:10, 1:20, 1:25, 1:50 (selon le fabricant).
  • Une bonne alternative consiste à découper un petit carton sur lequel on peut faire un trait à titre d’une unité de mesure que l’on peut par pliage diviser en deux, ou additionner pour doubler le segment mesuré. Pour les croquis aquarellés cela suffit amplement.
  • Les perfectionnistes auront recours au compas de réduction pour vérifier si leur oeil restitue correctement ce qu’ils perçoivent. Lorsqu’on ne dessine pas tous les jours on change facilement d’échelle en cours de travail. Je recommande l’usage d’un tel outil s’il est en métal, tout le reste est à oublier car trop imprécis !

Je n’évoque pas les autres manières d’agrandir car elles ne font que reporter un tracé au lieu d’aider à dessiner juste)

Le meilleur training et on ne le répétera jamais assez, c’est de dessiner un peu tous les jours. Vérifier les proportions permet de se rendre compte que souvent on avait tapé juste, et cela aide à avoir confiance en son oeil… et en sa main. Bref en soi.

 

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Prix Concours Sennelier été 2014

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 Article mis à jour le 13 janvier 2021 – aquarelle vendue.

SENNELIER, grand fabricant français de médium de qualité (à côté de quelques autres) organise régulièrement des concours à thèmes. De temps à autre je participe lorsqu’un thème me parle… et cette fois-ci c’était…

la Lumière.

Ce concours, qui regroupe plusieurs pays, consiste à réaliser un travail original suivant le thème choisi par l’organisateur SENNELIER | Max-Sauer-Sas. Les choix sont ensuite à la fois faits par le public et par le Jury de chez Sennelier. Les dotations sont faites sous forme de produits de qualité.

Je suis contente de figurer parmi les lauréats, et voici le prix qui m’a été attribué. Merci à Sennelier car c’est un produit de qualité que je vais d’autant plus apprécier que je fais énormément de outdoor.

 


Et voici l’aquarelle qui a remporté ce prix :

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RIVES DE L’ART | 2014

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Après 2012 avec petites ventes  et une année 2013 sans vente je n'étais pas sûre du tout de vouloir participer à cet événement, puisque faute de véhicule j'ai toujours d'énormes frais de location-voiture. J'ai trouvé un petit compromis en emmenant cette année 2014 moins de tableaux... surtout que la grève Sncf vient se cumuler avec une partie du réseau ferroviaire fermé pour travaux. En sus du déplacement, toujours cher, il y a la place à payer et il est passé de 15 à 20 € ce qui pour un outdoor (plein-air) est beaucoup par rapport aux salons internationaux qui sont eux toujours dans de beaux locaux.  Nous sommes ici loin de l'excellente prestation d'une commune des Vosges du Nord qui offre un repas complet à chaque artiste... ou d'une autre qui monte à chacun une tente avec mise à disposition de grilles, tables & bancs... et j'avoue en avoir un peu assez que partout on considère les artistes comme des pigeons-plumables sachant que justement les Artistes souffrent le plus de la conjoncture et que les ventes sont réduites voire inexistantes. Pour un professionnel qui n'a pas d'autres ressources, cela veut souvent dire qu'il doit renoncer à exposer ce qui inévitablement le conduit dans un cercle vicieux puisque s'il ne se se fait pas connaître il a encore moins de chances de vendre...

Participants dans l'ordre de l'organisateur : Wally Mazen, Peggy Dihé, Mathilde Bouvarel, Herve Libert, Emilie Charbonnier, Mikael Tertrain, Bernard Bischoff, Pascaline Wagner, Frieda Zopfmann, Otmar Kaiser, Valeria Samyn Mattioli, Liliane Peiffer, Claude Louis, Gabrielle Delfosse, Carine Mougin, Sandrine Bodin, Michèle Kauffmann, Nathalie Garau, Hélène Cremmel, Rémy Risch, Alain Drulang, Pau Melkowski, Francis Porché, Anne Rettien, Eric Alvarez, Armand Renault, Pietro Addamiano, Anais Stutzmann, Nicole Reiter, Sidjy Leconstant, Nathalie Defert, Sylvie Monami, Marie Meier, Karl Blanchet, Jeanine Graber, Florence Gaudry, Nelly Pirany, Emile Krieger, Pierre Kohl Wahl, Monique Douvier, Anne Hechinger, Nicolas Fantoni, Mario Marciano, Agnes Minni, Carine Barrois, Maryse Kriloff, Marie-France Schneider, Stephane Knorr, Jean-Paul Farrugia, Scharr-arts, Guy Gravier, Christa Kalb, Aurélie Rey, Armande Forst, Lucienne Keller Messmer, Jacques Senger, Stephane Klipfel,Sophie Bassot, Maria Bret, Christiane Allenbach, Pierre Mallo, Celine Widemann, Thierry Colin, Claudine Oster, Fabio Secco, Sophie Secco, Fabienne Giraud, Rachel Fallacara, Etienne Albrecht, Liliane Kister, Karen Muller, Corinne Dey, Jean-Marie Meyer, Yutao Ge, Francine Nicolas, Jérôme Klingenfus, Fanny Germain. 

A cette exposition (souvent venteuse) il y a toutefois une ambiance marine inégalable, et un public intéressé quoiqu’achetant pas ou peu.

Quelques-unes des oeuvres exposées…


Les « plus » : le cadre, les collègues sympa, les organisateurs.

Les « moins » :

  • on fait surtout de la figuration, peu ou pas de ventes
  • tentes, tables et bancs ne sont pas fournis par la Mairie comme c’est le cas en Alsace du Nord (ce serait sympa et surtout très pratique)
  • le coût reste élevé par rapport aux retours positifs que l’on peut en tirer en tant que professionnel, les amateurs cassent le marché en proposant des oeuvres de moindre qualité à ranger plutôt dans la « déco » et le public ne s’y retrouve plus
  • la restauration est on-ne-peut-plus-LAMENTABLE.
    Quarante minutes d’attente pour une minuscule petite saucisse blanche dans un pain très bof et clients servis par du personnel désorganisé, débordés et râleur… Beaucoup ont dû rendre des aliments encore congelés dans l’assiette donc non cuits !!!
  • Le géant des beaux Arts est passé distribuer des cadeaux samedi… j’ai eu le mien par courrier, merci de cette gentillesse.

voici quelques photos en vrac, vu la tornade, j’ai aidé les collègues à ranger ce qui s’envolait, il y a eu beaucoup de casse de matériel… mais zéro-blessé. Ouf.



 

 

La p’tite aventure arriva sous forme de tornade. Sans signe avant-coureur, je me suis retrouvée ensevelie sous un énorme parasol et recouverte de toiles et de chevalets en provenance de ma voisine de gauche. La tornade emporta entièrement une tente, cassa de nombreux tableaux et céramiques, et certaines cîmes d’arbres ont été garnies de matériel artistique, le tout avant que nous ayions le temps de dire « ouf »… Pas de blessé mais gros dégâts matériels.

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Publication | presse internationale

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J’ai le plaisir d’informer mes lecteurs fidèles que mon aquarelle « pourpre d’Abby » récemment exposé en Galerie (OT-Niederbronn) a été sélectionné pour figurer en presse internationale, plus précisément dans la revue Imagine (6ème numéro spécial). Il s’agit d’une revue virtuelle régulièrement complétée par des éditions-papier, elle est très « dans-l’air-du-temps ».

Les contrastes ont un été accentués dans la revue, comme vous pourrez le constater, mais vous y trouverez d’excellents textes & images. Un vrai régal. Surtout qu’ici on évoque un sujet me tenant particulièrement à coeur… le cancer.

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Exposition semi-publique Niederbronn les Bains

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Après avoir décroché les cinquante tableaux exposés à la Galerie OT (voir ici) j’ai eu l’opportunité, toujours dans cette belle ville au pied des Vosges… à deux pas de la cure thermale et du casino, d’exposer dans des locaux chargés d’histoire. L’exposition n’est pas ouverte au grand public mais au personnel de l’établissement, aux pensionnaires et à leurs familles.

Cette exposition de longue durée se fera par rotations successives, avec thématiques selon le calendrier et les saisons. Elle  s’inscrit tout à fait dans le cadre de mon action-constante qui consiste à mettre l’Art à la portée de tous.

Renouvellement des tableaux début octobre 2014… et je fus aux anges de voir de la Lumière dans les yeux des pensionnaires… et de recevoir d’emblée des compliments…

J’ai reçu entretemps d’autres propositions d’EPHADS ou organismes publics et je voudrais ici leur signaler que j’expose très volontiers et gratuitement chez eux à conditions qu’ils me règlent les frais de déplacement aller/retour ou alors qu’ils viennent prendre les tableaux directement.

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